– Entretien avec … François Holzerny


Le patron ! Quand François Holzerny s’est inscrit au trail de Peillon, un frémissement s’est fait ressentir à des kilomètres à la ronde. Cependant en plus d’être un coureur exceptionnel (régulier autour de 2h22min30 sur marathon, 31 min sur 10 km, premier Français sur Nice-Cannes et à La Rochelle, 4ème au Marathon et 10km de Sénart – Grand Paris Sud, podium Master aux France de trail en 2018, vainqueur du Le Défi – Trail & Run 5…) il est également reconnu pour sa gentillesse et son humilité. Il a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.


Salut François, tu étais le favori annoncé et tu as gagné. Tu veux bien nous raconter ta course ?

Je n’ai pas survolé l’épreuve loin de là.
Le rythme imprimé dès le départ par Eric Descamps et Stéphane Giordanengo entre autres m’a un peu asphyxié. Je n’ai pas pu suivre dans la première longue montée mais l’expérience me permet de me régler sur une allure que je sais pouvoir tenir jusqu’au bout, je suis donc revenu sur Éric progressivement et j’ai réussi à faire un petit écart sur la fin.

Comment as tu trouvé le parcours ?

Le parcours est magnifique, on court tout le long, très bien balisé et tous les aspects de la course nature sont présents : singles roulants, ascensions biens raides, descentes techniques ou rapides et une ambiance très conviviale. Je reviendrai, même pour prendre une raclée !

Il t arrive souvent de t entrainer avec Cedrick Dubois (Kong Fùfù pour les Strava Addict). Vos photos, parcours et allures font d’ailleurs rêver. Hier tu as terminé devant lui (il finit 4ème). S’il te propose une revanche à velo, tu releves le défi ?

Avec Cédrick effectivement on se programme de belles sorties où la priorité est la beauté du parcours sans idée de performance. Par contre il est beaucoup trop fort à vélo, c’est rare d’ailleurs d’avoir ce niveau dans les deux disciplines…

Pour terminer, quels sont tes futurs objectifs ?

Pour les objectifs, je suis déjà prévu sur Ascension Pédestre de la Bonette et si mes mollets ne me lâchent pas et que je peux remettre plus d’intensité un petit Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes à l’automne.
A bientôt et pourvu que les coureurs de Peillon frémissent encore quelques temps !

Je vous avais dit qu’il était au top ! Merci François.