Ronde des Collines Niçoises
Les photos magnifiques de Franck Payot
Les photos de l’arrivée des Peillonais par Carine Waltzer
Chaque année le Spiridon organise la ronde des collines niçoises, une course superbe d’environ 18 km qui serpente à travers les collines surplombant St Isidore. Au programme du plat (très peu), des descentes ( très longues) et des montées (aïe aïe aïe) notamment à l’intérieur des vignes des différents châteaux.
Cette année le parcours était un peu plus long, je dirai que par rapport aux résultats des années précédentes, la différence est d’environ une minute.
Courir à Peillon présentait un team réduit mais de qualité.
Avec son tee-shirt qui lui permettrait de se mêler sans problème aux nuits tropézienne, Jean-Claude Bougon continue sa préparation pour son raid qui reliera le nord de la France à Sète. Il fait une belle course et ne se laisse pas impressionner par tous les jeunots du Spiridon.
Julien Waltzer était parti sur les traces de sa superbe course de l’an passé. 15ème aux environs du 11ème km, la longue descente qui rejoint le ravitaillement d’une célèbre marque de bonbons n’a laissé aucune chance à ses abdos convalescents et c’est la mort dans l’âme qu’il a laissé presque 10 coureurs le dépasser… Il s’est arraché pour terminer devant Batman qui avait heureusement laissé la Batmobile au parking.
Rodolphe Lodetti a suivi le même chemin (de croix ?)que Julien.
Un début de course fracassant et une fin de course harassante. Rodolphe avait des sensations incroyables aux entrainements ces deux dernières semaines mais il semble qu’il lui manque encore quelques km pour tenir pendant toute une course aussi exigeante.
Les deux amis se sont faits doubler par la nouvelle fusée Peillonaise. Celui qui n’est jamais aussi à l’aise que lorsque les distances s’allongent est revenu progressivement dans la course. Après un bon départ il pensait cependant que ni Julien ni Roro ne seraient rattrapables. Mais Sébastien Huault n’a connu aucune défaillance et c’est tel un bolide qu’il a déposé Julien dans la descente et Rodolphe sur le plat du final.
Enfin et comme souvent depuis que Marc Taraud n’est plus trop présent sur les courses et qu’Arnaud Folco se remet doucement de sa blessure, Laurent Bermon a porté haut les couleurs de Courir à Peillon. Parti comme le célèbre DbD (au taquet), il était 3ème après la première difficulté du jour. Cependant la longueur de la course a eu raison de ses ambitions de podium scratch, mais il termine à une magnifique 6ème place, qui le met sur la 2ème marche du podium Sénior.
Pour terminer je me permets de féliciter les organisateurs de cette superbe et exigeante épreuve ou convivialité, esprit sportif, bonne bouffe et bonne humeur ne sont pas de mots galvaudés. Bravo le Spiridon et à l’année prochaine.
Les résultats complets
Les résultats de nos coureurs :
BERMON Laurent : 6ème en 1 h 11 min 11.
HUAULT Sébastien : 17ème en 1 h 18 min 11.
LODETTI Rodolphe : 19ème en 1 h 18 min 40.
WALTZER Julien : 23ème en 1 h 19 min 57.
BOUGON Jean-Claude : 118ème en 1 h 35 min 33.
Lyon Urban Trail
Grand et beau week-end à Lyon pour 5 de nos membres. Si Angélique Chiaraviglio et Eddy Chirio n’ont passé qu’une petite journée dans la capitale des Gones (car ils travaillent, eux), Jérémy Payot et Stéphane Giordanengo ont pu profiter davantage des décors lyonnais mais aussi de sa gastronomie. Franck Saffioti servait quant à lui d’hôte pour Jeremy qu’il attendait de pied forme, heureux de ces retrouvailles sportives.
Après un vendredi de visite et de repérage, une bonne pizza et un poker que Stéphane n’a cette fois pas gagné, le samedi, Jérémy nous a fait des pieds et des mains pour festoyer dans un des célèbres bouchons de la ville et, comme il ne fallait pas trop faire d’effort la veille de l’épreuve, les deux plus jeunes de la bande ont fini par un bain de soleil à la Tête d’or. Stéphane lui se trouvait du côté de la Part-Dieu où se déroulait un casting de top models. Petit message pour Sophie : il avait la langue bien pendante!
Venons en au fait : dimanche matin, Stéphane et Eddy sont sur la ligne de départ, fin prêts, ou presque… car Stéphane cherche à tout prix à se faire remarquer et interviewer par le journaliste qui rodait autour de la ligne de départ. Petite précision, il n’aurait pas cité le nom de Courir à Peillon lors de son entretien !
7h30, le départ du 38km est donné, évidemment Stéph se sent pousser des ailes dans le tunnel de la Croix-Rousse, s’envole et attaque la première descente de l’épreuve en tête ! Eddy a lui compris qu’il ne valait mieux pas s’enflammer inutilement en partant à une allure plus soft.
7h37, Stéphane explose déjà lorsqu’arrive la première salve de marches un peu difficile. Peu à peu, il perd du terrain pour se retrouver au bout de quelques kilomètres, talonné par la vainqueur féminine, Céline Lafaye, qu’il s’était juré de battre “facilement” la veille… Au bout de 10km, Eddy poursuivait l’épreuve à un rythme parfaitement régulier reprenant même du terrain sur son coéquipier avant que Stéphane ne décide de se reprendre. Arrivé au premier tiers de la course, il a alors commencé une remontée intéressante retrouvant un second souffle. Eddy lui passait sans encombre les difficultés situées sur la colline de Fourvière. Seule la piste de la Sarra a un peu forcé nos compères à marcher un peu… Revenus sur la Presqu’île, les dernières côtes de la journée ont vu nos deux étalons peillonnais coincer très légèrement, Stéphane s’est fait reprendre par Jeremy, lors de l’arrivée commune des épreuves tandis qu’Eddy finit assez sereinement même si les crampes n’étaient pas très loin. Bravo dans tous les cas à nos deux courageux du jour qui ont couru “la vraie distance” et finissent dans la première partie du classement.
Sur la distance intermédiaire du 23km, la belle Angélique et les deux jeunots Jeremy et Franck ont réussi un petit exploit avant le départ. Après avoir demandé un accès privilégié au SAS élite pour se présenter au dernier moment sous l’arche de départ, ces derniers ne se sont retrouvés qu’à 3 dans le SAS devant 1500 personnes comprimées derrière… Ils n’étaient accompagnés que d’un seul et vrai favori du team Running Conseil.
8h45, le départ, Angélique un peu gênée se décale sur le côté, Jeremy lui nous fait une Stéphane et accroche le groupe de tête, Franck essaie de suivre péniblement mais ne tient pas. Angélique est facile et passe en haut du tunnel précédemment cité dans le top 50. Le “drame” arrive quelques instants plus tard… alors qu’il semblait particulièrement véloce, on s’aperçoit que Jerem’ ne parvient pas à descendre les escaliers de la meilleure des façons, une marche après l’autre ou presque, c’est dommage quand on sait qu’une grande part du trail est justement composée de marches ! Si Angélique commence à perdre quelques places sur les premières relances, elle est en forme et attaque Fourvière avec de bonnes sensations. Mais comme pour Jerem’ et Franck, la montée des arènes gallo-romaines est très pénible puisqu’il faut doubler les concurrents du 12km. Juste avant d’attaquer la deuxième partie de course, Jerem recolle Franck facilement sur les berges de la Saône, sur les portions plates, mais instantanément dès que la route s’élève, l’aigle de la Trinité a de nouveau les jambes lourdes et lâche du terrain.
Une fois la basilique de Fourvière dépassée, restaient deux/trois ascensions qu’Angélique, Jerem et Franck ont parfaitement géré en remontant de nombreux coureurs et finissant ainsi bien placés. Jérémy retrouva même ses jambes de feu sur les derniers hectomètres du trail. En outre, Angélique loupe de peu le podium à cause d’une remise de prix plutôt originale ne récompensant que les 5 premières féminines et les vainqueurs de catégorie.
L’arrivée à l’hôtel de ville, ouvert pour l’occasion, était assez réussie, tout comme le ravito d’après-course. Le parcours était magnifique par endroits un peu plus neutre à d’autres. Deux bémols : la présence des voitures dans certaines zones et un kilomètre en moins pour les coureurs du 23km… du 22km pardon. L’organisation peut néanmoins savourer sa réussite avec près de 5000 participants, “le plus beau trail urbain d’Europe” a réussi sa mission.
Le petit groupe peillonnais a fini au resto (spécial saumon, trouvé par Stéph’) et autour d’une glace chez le célèbre R. Nardonne.
Résultats du 38km :
Stéphane Giordanengo : 15ème en 3h 06min 02
Eddy Chirio : 33ème en 3h 21min 49
629 arrivants.
Résultats du 23km :
Franck Saffioti : 14ème en 1h51min 04
Jeremy Payot : 38ème en 1h 55min 28
Angélique Chiaraviglio : 398ème en 2h 23min 09
1498 arrivants.