COMPETITIONS 2012 – – Ronde Collines Niçoises – Lyon Urban Trail

Ronde des Collines Niçoises


Les photos magnifiques de Franck Payot



Les photos de l’arrivée des Peillonais par Carine Waltzer


Chaque année le Spiridon organise la ronde des collines niçoises, une course superbe d’environ 18 km qui serpente à travers les collines surplombant St Isidore. Au programme du plat (très peu), des descentes ( très longues) et des montées (aïe aïe aïe) notamment à l’intérieur des vignes des différents châteaux.

Cette année le parcours était un peu plus long, je dirai que par rapport aux résultats des années précédentes, la différence est d’environ une minute.

Courir à Peillon présentait un team réduit mais de qualité.
Avec son tee-shirt qui lui permettrait de se mêler sans problème aux nuits tropézienne, Jean-Claude Bougon continue sa préparation pour son raid qui reliera le nord de la France à Sète. Il fait une belle course et ne se laisse pas impressionner par tous les jeunots du Spiridon.

Julien Waltzer était parti sur les traces de sa superbe course de l’an passé. 15ème aux environs du 11ème km, la longue descente qui rejoint le ravitaillement d’une célèbre marque de bonbons n’a laissé aucune chance à ses abdos convalescents et c’est la mort dans l’âme qu’il a laissé presque 10 coureurs le dépasser… Il s’est arraché pour terminer devant Batman qui avait heureusement laissé la Batmobile au parking.

Rodolphe Lodetti a suivi le même chemin (de croix ?)que Julien.
Un début de course fracassant et une fin de course harassante. Rodolphe avait des sensations incroyables aux entrainements ces deux dernières semaines mais il semble qu’il lui manque encore quelques km pour tenir pendant toute une course aussi exigeante.

Les deux amis se sont faits doubler par la nouvelle fusée Peillonaise. Celui qui n’est jamais aussi à l’aise que lorsque les distances s’allongent est revenu progressivement dans la course. Après un bon départ il pensait cependant que ni Julien ni Roro ne seraient rattrapables. Mais Sébastien Huault n’a connu aucune défaillance et c’est tel un bolide qu’il a déposé Julien dans la descente et Rodolphe sur le plat du final.

Enfin et comme souvent depuis que Marc Taraud n’est plus trop présent sur les courses et qu’Arnaud Folco se remet doucement de sa blessure, Laurent Bermon a porté haut les couleurs de Courir à Peillon. Parti comme le célèbre DbD (au taquet), il était 3ème après la première difficulté du jour. Cependant la longueur de la course a eu raison de ses ambitions de podium scratch, mais il termine à une magnifique 6ème place, qui le met sur la 2ème marche du podium Sénior.

Pour terminer je me permets de féliciter les organisateurs de cette superbe et exigeante épreuve ou convivialité, esprit sportif, bonne bouffe et bonne humeur ne sont pas de mots galvaudés. Bravo le Spiridon et à l’année prochaine.

Les résultats complets

Les résultats de nos coureurs :

BERMON Laurent : 6ème en 1 h 11 min 11.
HUAULT Sébastien : 17ème en 1 h 18 min 11.
LODETTI Rodolphe : 19ème en 1 h 18 min 40.
WALTZER Julien : 23ème en 1 h 19 min 57.
BOUGON Jean-Claude : 118ème en 1 h 35 min 33.

Lyon Urban Trail



Grand et beau week-end à Lyon pour 5 de nos membres. Si Angélique Chiaraviglio et Eddy Chirio n’ont passé qu’une petite journée dans la capitale des Gones (car ils travaillent, eux), Jérémy Payot et Stéphane Giordanengo ont pu profiter davantage des décors lyonnais mais aussi de sa gastronomie. Franck Saffioti servait quant à lui d’hôte pour Jeremy qu’il attendait de pied forme, heureux de ces retrouvailles sportives.


Après un vendredi de visite et de repérage, une bonne pizza et un poker que Stéphane n’a cette fois pas gagné, le samedi, Jérémy nous a fait des pieds et des mains pour festoyer dans un des célèbres bouchons de la ville et, comme il ne fallait pas trop faire d’effort la veille de l’épreuve, les deux plus jeunes de la bande ont fini par un bain de soleil à la Tête d’or. Stéphane lui se trouvait du côté de la Part-Dieu où se déroulait un casting de top models. Petit message pour Sophie : il avait la langue bien pendante! 


Venons en au fait : dimanche matin, Stéphane et Eddy sont sur la ligne de départ, fin prêts, ou presque… car Stéphane cherche à tout prix à se faire remarquer et interviewer par le journaliste qui rodait autour de la ligne de départ. Petite précision, il n’aurait pas cité le nom de Courir à Peillon lors de son entretien !
7h30, le départ du 38km est donné, évidemment Stéph se sent pousser des ailes dans le tunnel de la Croix-Rousse, s’envole et attaque la première descente de l’épreuve en tête ! Eddy a lui compris qu’il ne valait mieux pas s’enflammer inutilement en partant à une allure plus soft. 
7h37, Stéphane explose déjà lorsqu’arrive la première salve de marches un peu difficile. Peu à peu, il perd du terrain pour se retrouver au bout de quelques kilomètres, talonné par la vainqueur féminine, Céline Lafaye, qu’il s’était juré de battre “facilement” la veille… Au bout de 10km, Eddy poursuivait l’épreuve à un rythme parfaitement régulier reprenant même du terrain sur son coéquipier avant que Stéphane ne décide de se reprendre. Arrivé au premier tiers de la course, il a alors commencé une remontée intéressante retrouvant un second souffle. Eddy lui passait sans encombre les difficultés situées sur la colline de Fourvière. Seule la piste de la Sarra a un peu forcé nos compères à marcher un peu… Revenus sur la Presqu’île, les dernières côtes de la journée ont vu nos deux étalons peillonnais coincer très légèrement, Stéphane s’est fait reprendre par Jeremy, lors de l’arrivée commune des épreuves tandis qu’Eddy finit assez sereinement même si les crampes n’étaient pas très loin. Bravo dans tous les cas à nos deux courageux du jour qui ont couru “la vraie distance” et finissent dans la première partie du classement. 


Sur la distance intermédiaire du 23km, la belle Angélique et les deux jeunots Jeremy et Franck ont réussi un petit exploit avant le départ. Après avoir demandé un accès privilégié au SAS élite pour se présenter au dernier moment sous l’arche de départ, ces derniers ne se sont retrouvés qu’à 3 dans le SAS devant 1500 personnes comprimées derrière… Ils n’étaient accompagnés que d’un seul et vrai favori du team Running Conseil.
8h45, le départ, Angélique un peu gênée se décale sur le côté, Jeremy lui nous fait une Stéphane et accroche le groupe de tête, Franck essaie de suivre péniblement mais ne tient pas. Angélique est facile et passe en haut du tunnel précédemment cité dans le top 50. Le “drame” arrive quelques instants plus tard… alors qu’il semblait particulièrement véloce, on s’aperçoit que Jerem’ ne parvient pas à descendre les escaliers de la meilleure des façons, une marche après l’autre ou presque, c’est dommage quand on sait qu’une grande part du trail est justement composée de marches ! Si Angélique commence à perdre quelques places sur les premières relances, elle est en forme et attaque Fourvière avec de bonnes sensations. Mais comme pour Jerem’ et Franck, la montée des arènes gallo-romaines est très pénible puisqu’il faut doubler les concurrents du 12km. Juste avant d’attaquer la deuxième partie de course, Jerem recolle Franck facilement sur les berges de la Saône, sur les portions plates, mais instantanément dès que la route s’élève, l’aigle de la Trinité a de nouveau les jambes lourdes et lâche du terrain. 
Une fois la basilique de Fourvière dépassée, restaient deux/trois ascensions qu’Angélique, Jerem et Franck ont parfaitement géré en remontant de nombreux coureurs et finissant ainsi bien placés. Jérémy retrouva même ses jambes de feu sur les derniers hectomètres du trail. En outre, Angélique loupe de peu le podium à cause d’une remise de prix plutôt originale ne récompensant que les 5 premières féminines et les vainqueurs de catégorie.


L’arrivée à l’hôtel de ville, ouvert pour l’occasion, était assez réussie, tout comme le ravito d’après-course. Le parcours était magnifique par endroits un peu plus neutre à d’autres. Deux bémols : la présence des voitures dans certaines zones et un kilomètre en moins pour les coureurs du 23km… du 22km pardon. L’organisation peut néanmoins savourer sa réussite avec près de 5000 participants, “le plus beau trail urbain d’Europe” a réussi sa mission.
Le petit groupe peillonnais a fini au resto (spécial saumon, trouvé par Stéph’) et autour d’une glace chez le célèbre R. Nardonne.



Résultats du 38km : 

Stéphane Giordanengo : 15ème en 3h 06min 02
Eddy Chirio : 33ème en 3h 21min 49

629 arrivants.


Résultats du 23km :

Franck Saffioti : 14ème en 1h51min 04
Jeremy Payot : 38ème en 1h 55min 28
Angélique Chiaraviglio : 398ème en 2h 23min 09

1498 arrivants. 






COMPETITIONS 2012 – – Les foulées des Baous – Les boucles du Rotary

Les foulées des Baous

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Chaque année l’association “ensemble avec Benoit” organise les foulées des Baous.
Ont lieu des courses enfants, un 4,5 km et un 10 km.

Sur la petite distance, l’excellent Rémi Fantino l’emporte à la lutte avec deux jeunes coureurs.

Sur la grande distance, Peillon ne présentait malheureusement que 4 coureurs.

Honneur au plus ancien, le célébrissime Jean-Claude Bougon qui prépare un grand raid pour dans quelques mois.
Après avoir serré un nombre incalculable de mains avant la course il termine sa course entouré de Spiridoniens avec le beau maillot de Peillon sur les épaules.

L’autre “serreur” de mains du jour est notre ami à tous Séb Huault.
Après un bon début de course pendant lequel il a montré ses progrès en descente il a un peu coincé dans le passage forestier et dans les grandes montées qui le composent.
Cependant il n’a comme à son habitude pas lâché, et termine très près de…

Julien Waltzer qui a effectué une course différente de celle de Séb.  Parti plus doucement et avec de très mauvaises sensations, les montées lui ont fait du bien et l’ont relancé. Il s’est battu au courage mais termine moins bien qu’en 2011 et en 2010. Le parcours a cependant un peu évolué cette année mais je ne sais pas s’il était plus long.

Last but not least (seule expression anglaise que je connaisse) l’incroyable Jérémy Payot (accompagné de sa tribu) termine à une incroyable 6ème place. Un peu coincé dès le départ, il a vite remonté de nombreux concurrents. Il a ensuite utilisé toutes les grimpettes pour doubler à chaque fois 2 ou 3 coureurs.
La préparation hivernale du coach Cordier a porté ses fruits, c’est le moins que l’on puisse dire.

Je terminerai juste en félicitant l’organisation encore une fois impeccable, tous les bénévoles présents ainsi que l’association “ensemble avec Benoit”.

Les résultats

Jérémy PAYOT : 6ème en 38 min 47.
Julien WALTZER : 19ème en 41 min 02.
Sébastien Huault : 23ème en 41 min 22.
Jean-Claude BOUGON : 140ème en 51 min 09.

J.W

Les boucles du Rotary

La course des boucles du Rotary compte pour le challenge route du cdchs 06, le reste des troupes peillonaises y était donc présent.

Honneur à la dame avec Marie-José Nari qui connaissait le parcours comme sa poche et a failli créer la surprise.
Elle ne se fait doubler que lors du 2éme tour par Philippe.
Elle finit avec un beau sourire à la Première place du classement V2.

Marcel Guerra finit 129éme dans le dur, mais reste un modèle pour son courage et son abnégation. Courage Marcel, Marie-José n’est pas loin devant !

Philippe Cordier, renouait avec la compétition.
Il finit très satisfait de sa prestation malgré son entrainement allégé depuis un certain temps.

Jean-Robert Frey finit 5éme V3.
Il respire comme à chaque fois la joie de vivre et de courir.
C’est toujours un bonheur de le croiser avant le départ.

Francis Bonnet, avec son statut de coureur du mois, finit 2éme V3, il est toujours dans une excellent forme.

Et pour finir, Laurent Bermon, termine le moins âgé de la bande et 3ème sénior.
“Quand on voit les adversaires qu’il a laissé derrière lui, ça laisse rêveur. Notre statisticien de génie, un certain Franck S, soutient que sa course d’hier le laisserait aux environs de 34 min 30 sur 10 km.
On attend maintenant sa première victoire scratch !”

L.B

Les résultats

Laurent Bermon : 8ème en 32 min 53.
Francis Bonnet : 55ème en 41 min 17.
Frey Jean-Robert : 70ème en 43 min 35.
Cordier Philippe : 111ème en 51 min 36.
Nari Marie-José : 113ème en 52 min 26.
Guerra Marcel : 129ème en 55 min 20.

COMPETITIONS 2012 – – Course des escaliers de Beausoleil – Bigreen

Course des escaliers de Beausoleil
 
 
Pour les fêtes de la St Joseph, la municipalité de Beausoleil organise chaque année une épreuve originale qui malheureusement n’attire pas tous les participants qu’elle mérite.
De beaux lots, une organisation sans faille tout était réuni.
Le matin les coureurs avaient à gravir 480 marches lors d’un contre la montre.
L’après-midi, ils se retrouvaient autour du stade Vanco pour un cross de 8 km.
Cette course était la seconde du challenge Convivialitat de Courir à Peillon ce qui fait que de nombreux membres avaient fait le déplacement pour l’une ou l’autre épreuve.
Le matin, Stéphane Giordanengo a terminé sur le podium suivi de très près par Marc Taraud, de retour en bonne forme.
Suivaient Julien Waltzer, Elliot Bour, Marc Waltzer et Annick Waltzer.
L’après midi, Stéphane était encore là même s’il avait prévu de faire la Bigreen le lendemain. Grand bien lui a pris car il a gagné ce cross d’une belle manière et avec assez d’avance pour gagner aussi le combiné des 2 épreuves.
Julien Waltzer termine 9ème et en profite pour grimper sur la première place du podium sénior grâce au non cumul des récompenses.
Elliot Bour gagne sa première course en espoirs et Marie-José Nari monte elle aussi sur le podium dans sa catégorie.
Suivent Marcel Guerra à portée de fusil de Marie-José puis Annick et Marc Waltzer qui ont fait la course ensemble.
À noter la présence de Philippe Cordier et Jérémy Payot qui sont venus nous encourager.
Bravo aussi à Christophe Vigouroux qui a passé la journée avec nous et a beaucoup apprécié la compétition.
Félicitations à tous les membres et tous les bénévoles qui ont encadré cette belle journée.

 

 
 
BIGREEN RUN AND BIKE 2012


Jissé me demandait il n?y a pas très longtemps pourquoi j?avais quasi-totalement arrêté les compétitions de VTT. Je lui ai répondu un truc du genre « la course à pied demande moins d?entrainement, il n?y a dorénavant presque plus que des enduro free-ride et plus trop de cross country ma discipline de prédilection? ».
A l?arrivée du run & bike de la Bigreen (ou « Green bin » comme dit Marc), ma réponse est beaucoup plus précise : en trail on a juste à courir et on ne doit se soucier de rien d?autre !!
Car pour une course de VTT, la logistique est beaucoup plus contraignante, et la liste des problèmes possibles pendant la course beaucoup plus longue?
Le cas de cette épreuve est particulier, et la logistique encore plus lourde qu?à l?accoutumée, car après avoir mis plus d?une heure à tout préparer la vaille (lavage et séchage du vélo, chargement dans la berlingo-mobile, préparation des affaires de VTT et Trail?), l?avant course est un parcours du combattant.
Réveil à 5h du matin pour un départ à 5h45 de la Pointe de Contes pour St Cézaire où se trouve l?aire de transition Trail-VTT. Enfin où se trouve? où est censée être cette aire. Arrivé sur place, après plusieurs tours du village, elle est introuvable. Et son adresse précise n?était pas indiquée sur le site de la manifestation. 45mn plus tard, on finit par trouver un participant qui a un flyer sur lequel est écrit le nom du lieu. Il est 7h30, toujours personne de l?organisation. Heureusement, Sophie est venu nous aider, et peut garder surveiller les vélos qu?on a déchargé.
On monte alors tous dans la 4×4-mobile de Emti, direction St Vallier où se trouve le départ. Juste le temps d?écouter une bribe du briefing, de s?échauffer 5 mn, et il faut se placer sur la ligne de départ.
Ca part d?abord tranquillement. On arrive au bout de 500m sur la route Napoléon, où personne n?est placé pour arrêter les voitures. On arrive néanmoins à passer devant le bus qui arrive à vive allure, et par miracle ne nous roule pas dessus. Puis M. Taraud se met à imposer son rythme. Amusante remarque que celle qui sera la sienne à l?arrivée : « c?est parti vite ». Ben non, si c?est toi qui est devant et donne le tempo, « c?est » pas parti vite, c?est toi qui est parti vite !!
On se retrouve rapidement tous les 2 aux avant-postes. Puis je me détache légèrement dans une première partie descendante. Le parcours est assez joli visuellement, mais très (trop) roulant pour un trail. Hormis une partie technique, manifestement tracée à la main dans des pierriers et ronce, il ne s?agit que de larges pistes. Pas grave, des courses enchainant course nature et VTT il n?y en a plus beaucoup, ça fait déjà très bien l?affaire.
A l?aire de transition, après 13,5 km (contre 16 annoncés), les VTT ont été mis dans un carré de 5m sur 5 formé par des barrières. Sophie m?indique où se trouve le mien, le temps de mettre les chaussures de VTT, troquer la ceinture porte-bidon contre le camelback, mettre le casque, les gants et les lunettes, et sortir le vélo qui se trouve sous 2 autres, et c?est reparti. Les jambes chauffent d?entrées. Heureusement, il n?y a qu?une route plate, une petite ascension, et ça descend. D?abord sur une route très raide, qu?un 4×4 est en train de remonter, heureusement en klaxonnant tout le long. Puis ça prend une piste. Première erreur de parcours pour ma part, je vais sur la droite en suivant 4 concurrents de la rando, ça finit en cul de sac. Je fais demi-tour, mais ils repartent devant moi, je force pour les dépasser avant le sentier technique étroit qui suit. Là ils se mettent à me coller, pour faire la course avec moi, alors qu?ils sont en randonnée eux?
Cette descente est superbe, cassante et pleine de lacets étroits. Elle termine par 2 passages dans un ruisseau, puis ça redevient une route communale. On arrive alors sur la nationale, aucun bénévole pour arrêter les voitures? Ca remonte sur le Tignet. La transition a été faite depuis un moment maintenant, les jambes tournent beaucoup mieux. Arrivé à la caserne de pompier se fait la bifurcation entre la piste verte de la rando ou la rouge de la rando et du run & bike. Les bénévoles présents à cet endroit me disent quelle direction prendre? quand je l?ai trouvé de moi-même ! A partir de cet endroit je connais une grande partie de ce qui suit, on l?emprunte durant le duathlon du Tignet.
Au bout d?une route devenue piste, une grande barrière de 2 m de haut me fait face? Je me demande si je me suis trompé de parcours. Je vais pour faire demi-tour, puis voit une flèche au loin. Impossible de passer par-dessus, je suis coincé. Je me sens comme dans un épisode de Walking Dead, quand un des héros est acculé et qu?une horde de zombies filent droit sur lui? Je fini heureusement par trouver un passage sur le coté. Comme dans un film américain quoi ! Mais il me faut balancer mon vélo par-dessus un mur de 1,50m dans des ronces. Puis je saute, et prends au passage une ronce dans la malléole. 300m plus loin, encore une barrière de la même hauteur ! Je la franchi difficilement à nouveau. Puis ça bifurque vers un sentier, je dois avoir rattrapé tous les randonneurs à ce moment là et suis donc le premier à arriver au milieu d?une meute de mouton ! Ils s?écartent, mais leur gardien, un gros chien assez impressionnant vient vers moi. J?ai le temps de passer, ouf ! On est maintenant sur une descente empruntée jadis par le cross country VTT de Peymeinade (course qui m?avait valu à l?époque un bris de chaine en plein effort en danseuse, une belle gamelle, et deux cicatrises sur les avant bras). Très belle et assez technique partie. A peine la descente commencée, j?entends un cri. Il me semble reconnaitre la voix de Yann. Soit il gueule parce qu?il est arrivé sur la barrière, soit il essaye de faire fuir le toutou des moutons. Il me revient rapidement dessus et me double comme un avion de chasse. Juste après, mon camelback s?accroche dans une branche, ce qui arrache la lanière haute de celui-ci. Je finirais la course avec une seule attache sur le devant. Pas le fait le plus embêtant du jour. Car dans la foulée, ma roue avant commencer à chasser? J?ai crevé !
Je répare aussi vite que je le peux (mais je ne suis pas une foudre de guerre en mécanique?). Des randonneurs me doublent, ainsi que 3 participants du run & bike. Puis arrive Emti, qui est à ce moment là 5ème. Je repars peu après, et revient sur lui au niveau du ravitaillement suivant où il s?est arrêté. On attaque ensemble un sentier technique le long de la Siagne. On redouble deux des run & bike, puis après une longue hésitation sur la direction qui nous oblige à passer dans des barbelés, commence l?ascension vers Tanneron. Je me détache un peu et reprends l?autre run & bike. Un randonneur doublé le long de la Siagne me redouble. Il s?arrête en haut pour attendre ses amis. Arrivé à Tanneron, nouvelle hésitation, une flèche étant placé derrière une branche de mimosa, et des barrières avec rubalise se trouvant sur la route de droite (la bonne technique quand on balise une course étant de regarder au loin où on va placer une flèche, choisir un endroit visible, s?y rendre et mettre la flèche, et non pas d?aller à l?endroit et se dire « de là d?où j?étais ils la verront, je vais la mettre là », sans avoir vérifier sa visibilité du dit endroit?).
Je commence à prendre à droite, et voit finalement la flèche qui indique la gauche. Après une descente sur route, nouvelle ascension. Après un superbe passage entre mimosa, chevaux et poney (j?ai dans un premier temps cru que Marc m?avait rattrapé, c’etait bien lui, trop fort pour moi aujourd’hui) jolie montée technique sous les mimosas. Elle a vraisemblablement été débroussaillée récemment. Alors que je suis en train de passer en force, une branche se coince dans ma roue, et fait levier pour casser la patte arrière de mon dérailleur? Comme dira Marc en me passant, je suis un chat noir aujourd?hui ! Je commence alors à pousser le vélo en trottinant. On est au 33ème km sur 48?

Juste avant le sommet, on est regroupé à 5 ou 6. Il y a une nouvelle barrière fermée. Mais de 1m de haut cette fois. Un stressé pense qu?on n?est pas dans la bonne direction, mais ayant fait la rando il y a 2 ou 3 ans je sais que oui. On passe la barrière, puis ça commence à descendre, je me retrouve alors tout seul. Je dois monter en poussant sur une route en faux plat pendant 3-4 km, puis la route devient plate et enfin légèrement descendante. Je ne peux que me laisser aller dans la pente. Arrive le final en apothéose, la Grand?Descente vers
Mandelieu. Je ne peux hélas pas en profiter, craignant que le dérailleur ne se bloque dans ma roue, casse tout et en plus me fasse tomber. Mais cette partie est splendide, elle enchaine sans cesse virages relevés et sauts. Et elle est accessible, contrairement à la DH de Blausasc par exemple qui est plutôt réservé à une élite.
Arrivé à Mandelieu, il me reste encore 3 ou 4 km de marche pour rallier l?arrivée. Il ne reste quasiment que du bitume, je me mets alors à marcher.
Au final, Marc en grande forme malgré son manque d?entrainement (soi disant) termine 2ème derrière l’intouchable Yann Beunard. Ses nombreux entrainements enchainant course et vélo ont payé. Regis K (même principe que pour Benoit Z) fait 3 après une belle remonté tout au long du parcours vélo, sa spécialité.
Le polyvalent Jojo se classe 6ème.

Pour l’une de ses premières courses sous ses nouvelles couleurs Peillonaise, Guillaume Capan, habituellement spécialiste des enduro VTT, prends la 14ème place.

Niveau organisation, ça craignait assez. Peut être pas pour les randonneurs qui prenaient leur temps, mais énormément pour les run & bike qui eux étaient en condition de course.
Pour 25 ? (ou 30 la dernière semaine) :
– un balisage la plupart du temps inexistant. Ou alors incohérent, par exemple pas de flèches ni rubalise à un gros croisement, mais des flèches inutiles dans des lignes droites où aucun doute n’était possible, ou par endroit 2 flèches l?une sur l?autre?!
– des nationales coupées (parfois en arrivant à 50 km/h) sans que le moindre bénévole n’y soit posté.
– 3 barrières, dont 2 de plus de 2 m de haut, non ouverte, je crois que c’est en balançant mon vélo par dessus la première que j’ai du crever. Bon a la limite le franchissement de barrière ça peut être un concept, admettons, Ourasi le fait, pourquoi pas nous. Mais dans ce cas là il serait bien de mettre une flèche ou une rubalise juste derrière pour qu’on en soit sur, ça prends au dépourvu quand on n?est pas préparé et que le doute plane…
– pas de ravito à l’arrivée (mais bon point, un repas, paella-fromage-beignet au chocolat)
– remise des prix minimaliste (1 t shirt pour le premier scratch, un manchon pour le 2eme, un bracelet magique pour le 3eme)
– arrivée tardive des bénévole à transition trail/vtt, si Sophie n?avait pas été là pour garder les vélos on aurait raté le départ. En plus cette aire n’était pas matérialisée par un balisage, et son adresse n?était pas mentionnée sur le site de la course.

Autant pour une coursette de village sans moyen tout ceci pourrait passer, autant pour une boite pro dont c’est le métier d’organiser ce genre d’évènements, c?est inadmissible.
 
Les bons points :

– Beau temps, pas trop froid, pas trop chaud, super conditions.
– Le parcours, même si dans l’ensemble il n’a rien de spectaculaire, la descente après St Cezaire et la finale valent vraiment le déplacement.
– Le repas d’après course.
 

Stéphane Giordanengo

RESULTATS ICI

COMPETITIONS 2012 – – Trail de Breil

15 MEMBRES DU CLUB AU TRAIL DE BREIL

 

Photos de Franck Payot.


Même si certains favoris annoncés n?avaient finalement pas fait le déplacement (Anthony C, Germain G, Renaud C?), le trail de Breil, petite course de village, avait cette année des allures de championnat régional tant le niveau était dense et relevé. Les meilleurs équipes du département et d?Italie avaient fait le déplacement : Garmin, Coaching Attitud? et Courir à Peillon !

Pour ce premier trail comptant pour le challenge « convivialitat » du club, et également premier objectif commun de la saison, 15 membres (sur environ 250 participants) avaient en effet effectué le déplacement dans la vallée de la Roya.

Le parcours, inchangé depuis la création de la course, partait du chapiteau de Breil, commençait par 1 km de route goudronnée à la pente assez prononcée, enchainait avec un sentier qui offrait par moment d?affolants pourcentages, et reliait la cime du Bosc, le point culminant. Après le 5ème kilomètre, une descente de crête très technique amenait les coureurs sur la piste reliant le col de Brouis à Piene Haute. Le point noir du parcours? Car hormis une ou deux coupes ici et là, c?est sur une piste en faux plat descendants qu?il fallait descendre sur environ 6-7 km, avec des pointes de vitesses inhabituelle pour une épreuve de ce type. Une autre piste enchainait (un peu avant Piene), puis le parcours redevenait magnifique sur un agréable sentier. Vers le 14ème kilomètre, une ultime ascension (assez raide) attendait les traileurs, puis le final, malgré quelques relances, étaient ensuite quasiment descendant jusqu?à l?arrivée.

En ce qui concerne les résultats, honneur aux dames, avec la superbe 3ème place scratch d?Angélique. En 2h23mn52, elle se classe également 75ème du général hommes/femmes.

Sophie, peu à l?aise dans la montée du départ, a retrouvé de bonnes jambes à partir de la piste. Elle termine 3ème senior dame (6ème scratch dame), et réalise un temps de 2h27mn52.

Hélène l?emporte dans la catégorie vétéran 1 en 2h33. La forme revient pour elle, et elle devrait bientôt de nouveau rivaliser avec les meilleures du scratch, comme ça a été le cas toute l?année 2011.

Côté masculin, Stéphane, qui était très motivé pour cette compétition, prend la 5ème place, à seulement 2mn30 du duo de Men In Black vainqueur ex-aequo. Il améliore au passage son temps 2010 de 3mn46.

Laurent, en 1h52mn17, arrive en 15ème position (11ème senior), malgré un gros souci technique. Son embout de camelback lui a en effet joué un mauvais tour, l?empêchant de boire sur la quasi-totalité du tracé !

Eddy et Hans, toujours en constante progression, se sont livrés à une belle bagarre intra-club. Cette dernière a finalement tourné à l?avantage du premier cité, qui se place 19ème (15ème senior) en 1h54mn34. Son compère est juste derrière, 21ème (17ème senior) en 1h55mn05. Seules 30 petites secondes les séparent donc. Et Hans gagne quasiment une demi heure par rapport à 2011 !

Jérémy Payot, le couteau suisse de la course à pied qui améliore constamment ses résultats quelque soit la nature du terrain (route, trail, piste?), réalise un chrono de 2h01mn58 (29ème scratch ? 21ème senior).

Charly, un des plus expérimentés de la bande, boucle l?épreuve en 2h10mn12 à la 38ème place (6ème V1).

Il est suivi à 25 secondes par Sébastien (39ème ? 27ème senior), qui

s?essayait là à un de ses premiers trails. Essai transformé, tant d?un point de vue performance que plaisir prit durant la course.

Frédéric entre dans le top ten vétéran 1 (10ème) et accroche la 57ème place du scratch, en 2h17mn03.

 

Jean-Marc, plus coutumier des épreuves sur route, était ravi de sa course et se hisse brillamment sur la 3ème marche du podium vétéran 3 en 2h24mn18. Quel dommage que ses gènes aient décidé de sauter une

génération? !

Alex, autre V3 du club (6ème), arrive en 89ème position en 2h26mn04.

Après l?effort, le réconfort, une halte chez Mariza à Fanghetto et ça repart !

David L, pour son baptême (qui était également une mission top secrète d?investigation, dans le but de mettre à profit ses nouveaux pouvoirs pour peaufiner des plans d?entrainement adaptés au trail), réalise un chrono de 2h33mn51 (juste derrière Hélène donc, ce qui pour un néophyte n?est pas rien) et prend la 115ème place (56ème senior).

Enfin, avec un temps de 2h58mn33, Jean-Claude arrive 171ème et  11èmevétéran 3.

Les résultats Courir à Peillon :

GIORDANENGO Stéphane : 5ème.

BERMON Laurent : 15ème.

CHIRIO Eddy : 19ème.

SPIES Hans : 21ème.

PAYOT Jérémy : 29ème.

DUVERT Charly : 38ème.

HUAULT Sébastien : 39ème.

POURCHIER Frédéric : 57ème.

CHIARAVIGLIO Angélique : 75ème.

TARAUD Jean-Marc : 80ème.

ROBINI Alex : 89ème.

JUNCKER Sophie : 100ème.

DUVERT Hélène : 114ème.

LAROCHE David : 115ème.

BOUGON Jean-Claude : 171ème.