Courir à la Colmiane

Comme l’an passé le club s’est déplacé en petit nombre pour la course nature et le trail de La Colmiane.

Deux épreuves pour un même délice : parcourir les sentiers de la commune de Valdeblore à la recherche des splendides panoramas et de l’air pur promis en haute altitude.

Sur la course de 14,5km, le Eden Hazard de Peillon, Laurent Bermon a une nouvelle fois montré que son talent de footballeur rejoignait celui de coureur à pied. Malgré quelques gênes et une fatigue engendrée depuis un mois, Lolo n’a jamais faibli sur cette monta-cala des cimes avec une moyenne de 15km/h. A l’arrivée, un nouveau podium en Séniors !

Laurent Bermon : 8ème/243 en 58min 39sec 

Sur le trail rallongé de 24km. Sophie Juncker s’est provisoirement emparée de la tête du challenge trail-nature du 06. Après un mois de juin tout autant animé et une débauche d’énergie permanente, Sophie continue de s’exprimer pleinement sur les sentiers du département.

Avec un départ osé, dans le top 30, Elliot Bour paraissait motivé par cette compétition en montagne. Néanmoins, l’extrême complexité du parcours au niveau des lacs a fait peu à peu rétrogradé Elliot dans la hiérarchie. Les derniers kilomètres furent donc un curieux mélange de plaisir et de souffrance, inhérents à ce type d’épreuve.

Autre fer de lance du club depuis deux mois, Patricia Maout a quant à elle payé quelque peu les efforts des dernières courses. Partie prudemment, Pat’ n’a pas voulu trop en faire car les cuisses commençaient à tirer sérieusement dès la mi-course et a ainsi préféré baisser catégoriquement l’allure.

Sophie Juncker : 84ème en 3h 55min 41sec

Elliot Bour : 127ème en 4h 29min 47sec

Patricia Maout : 151ème en 4h 53min 12sec

175 arrivants.

1000m de l’ASPTT Nice

Organisé par Raymond Sanchez, ce 1000m marquant le début de l’été s’est déroulé cette saison conjointement à une soirée du NCAA.

Malgré le manque de publicité fait sur l’épreuve, quatre départs ont tout de même été donnés. Une série féminine remportée par un duo d’italiennes, une série de jeunes remportée par Maxim Chane et enfin deux séries masculines.

Dans la première, Robert Sai faisait son baptême sur piste. Lancé avec les meilleurs, il a ensuite tenté d’accrocher l’ample foulée de Joel Ullindah avant de céder quelque peu sur le dernier 100m face à Sylvain Waterloos de Mandelieu.

Pour la dernière course de la soirée, les jeunes ont pris le pouvoir grâce aux belles prestations de Guillaume Dupire de Cagnes et d’Anthony Bertolotto de Ste Maxime.

En queue de peloton, Franck Saffioti et Christophe Blachon ont bien bataillé avec le sympathique Alain Giordano pendant les deux tours et demi autour du stade Charles Ehrmann. Chris a lancé les hostilités dès le premier 200m sans parvenir à distancer ses comparses. Dans le dernier virage, Franck a pu les dépasser profitant bassement du phénomène d’aspiration.

Les chronos :

Franck Saffioti : 2min 56sec 00c (record personnel)

Christophe Blachon : 2min 57sec 49c (record personnel)

Robert Sai : 3min 01sec 45sec (record personnel)

PONT DU LOUP DE GOURDON

En ce jour d’Ascension du Christ rien de tel qu’une bonne petite ascension du Pont-Loup de Gourdon pour faire corps avec le Saint-Esprit. “Le duo des blondes” (surnom pris pour leurs braquages), Patricia Maout et Sophie Juncker, étaient encore de la partie, accompagnées par Jean-Robert Frey, le gentleman des plages niçoises.

Sous l’oeil envieux de Stéphane, nos trois Peillonnais se sont lancés sur une route tortueuse  à la poursuite d’un podium. Résultat : carton plein ! Chacun a réussi à bien figurer dans sa catégorie puisque J-R finit 3ème V3, Pat 1ère V2 et Sophie termine tout bonnement 2ème féminine devant Fanny Scales au prix d’une fabuleuse (re)montée ! On est donc pas passé loin de la première victoire du club chez les dames.

Sophie Juncker : 58ème en 1h 06min 49sec

Jean-Robert Frey : 71ème en 1h 09min 18sec

Patricia Maout : 98ème en 1h 14min 22sec

TRAIL DE LA PEIRA  

Eric Soussan, organisateur au grand coeur, renouvelle chaque année avec plaisir, son trail familial sur la commune de Roquebillière.

Connaissant déjà le profil, Stéphane était un peu tendu au départ. Tout d’abord, il savait que ce tracé court et difficile ne lui convenait pas forcément et d’autre part, il se sentait un peu fatigué quand fut venu le temps de s’élancer.

Après avoir perdu des places tout au long de la course Stéphane a tout de même fini 9ème devant Gilles Frediani mais laissant Rémi Castaings, qu’il avait pourtant battu à L’Escarène, l’emportait sereinement.

Héroïnes des temps modernes, Patricia Maout et Sophie Juncker remettaient ça deux jours après Gourdon avec la même détermination. Prenant tous les risques (griffée aux jambes), Sophie finit encore bien placée, très proche de la victoire même si elle doit se contenter d’une première place en seniors. Patricia peut quant à elle acheter un collier car elle est en train de perler les victoires dans sa catégorie en écrasant la concurrence.

Intercalé entre notre duo de choc, Henri Nivoix semble être tombé dans le bain du trail. Dans sa quête spirituelle intérieure, la communion avec la nature est une chose essentielle. Ainsi; la pratique de la course en montagne lui permet de retrouver ce rapport mystique. Niveau course à pied, Henri progresse encore et laisse près de 200 concurrents derrière lui.

Plus qu’une épreuve âpre et périlleuse, La Peira s’est affirmée autrement dans le calendrier des courses en promettant chaque année une aide généreuse à l’Institut Rossetti grâce à l’argent récolté pour venir en aide aux enfants malades.

Stéphane Giordanengo : 9ème en 1h 41min 59sec

Sophie Jucker : 64ème en 2h 07min 37sec

Henri Nivoix : 125ème en 2h 27min 16sec

Patricia Maout : 146ème en 2h 36min 39sec

CAGNES-SUR-MER

Ces dernières semaines ont été fructueuses pour le club, la preuve, à Cagnes, Peillon enregistre deux nouvelles victoires.

Celle de Jérémy Payot a été longue à se dessiner à cause d’un duel à couteaux tirés avec Kévin Blanchard, espoir de Menton Marathon. Deux éléments ont fait la différence : Kévin, un peu fatigué par sa sortie vélo de la veille a dû céder en fin de course. De plus, Jérémy a réalisé une des meilleures courses de sa courte carrière. Le mois de juin est d’ailleurs devenu, depuis 3 ans maintenant, la période de prédilection pour notre espoir. Les 37 minutes sur 10km pourraient ainsi tomber lors des prochains rendez-vous FFA.

Après un saut générationnel, on retrouve le deuxième vainqueur du jour. Mario Bulgheroni ne voulant pas se faire distancer dans sa quête de trophées par Sophie et Patricia, a répondu de la meilleure des manières ce samedi. Mais, après avoir baissé le rythme à la mi-course, Mario n’a pas réussi à courir à son meilleur niveau. Revenu sur le stade, il a eu la bonne idée d’accélérer pour résister au retour du spiridonnien Claude Gendre.

Jérémy Payot : 17ème en 36min 47sec

Mario Bulgheroni : 75ème en 40min 45sec

SOIREES NCAA

Très belles soirées à Nice et à Valbonne, faisant ressentir la course à pied d’une façon tout à fait différente. En proposant des courses sur piste gratuites et ouvertes à tous les licenciés, le NCAA et l’AC Valbonne ont fourni des efforts conséquents pour mener à bien leurs multiples épreuves, acceptant même les engagements de dernière minute.

A Valbonne, des athlètes internationaux de très haut niveau étaient présents.

Les résultats des membres seront renseignés sur cet article jusqu’au 7 juillet, date de la soirée de clôture. En attendant le meeting Herculis de Monaco.

Les résultats à 3 soirées de la fin :

Christophe Blachon :

1000m : 2min 59sec 64 (record personnel)

Franck Saffioti :

200m : 28sec 14 (record personnel)

400m : 62sec 90 (record personnel)

800m : 2min 16sec 36 (record personnel) 

1000m : 2min 57sec 50

1500m : 4min 48sec 89 (record personnel)

3000m : 11min 31sec 32 (record personnel)

Vue de l’intérieur :

Pour ne pas tomber dans la routine, Courir à Peillon a décidé, dès la fin 2010, d’innover et de transformer en profondeur le parcours de la Monta-Cala pour 2011. Cette année, Marc Taraud en tête, accompagné de notre président Marc Waltzer et de notre secrétaire Julien Waltzer, ont oeuvré pour élaborer un tracé conforme aux attentes des coureurs du challenge du Pays des Paillons. Les difficultés ont ainsi été mieux réparties, la distance a été allongée pour qu’une plus grande partie de la course se passe sur chemins forestiers et puisse mettre en valeur les charmes de la commune.

Cette ouverture à la nature a néanmoins pimenté l’aventure de la Monta-Cala en proposant des sentiers plus techniques demandant un peu de vigilance. Le club a ainsi fait un gros effort pour signaler aux coureurs les éventuels dangers (chaussée glissante, rochers pointus, grizzlies sauvages). Nous nous excusons si cette prise de risque a gêné certains d’entre vous mais nous avons souhaité sortir au maximum du cadre de la course sur bitume.

Le travail des bénévoles (que l’on ne peut pas tous citer) a été titanesque notamment ce dernier week-end. Les derniers préparatifs ont été géré de main de maître, surtout par les dames du club plus enclines à orchestrer les débats compte tenu de leur poigne naturelle.

Enfin, grâce au soutien de la mairie et de partenaires solidaires depuis trois ans déja, l’organisation s’est déroulée sans heurts et même dans une joie partagée. Le repas d’après-course a permis à tous de se retrouver, de discuter course à pied et accessoirement de se protéger des premières gouttes de pluie, absentes durant toute l’épreuve.

La Course :

Sur près de 150 inscrits, 136 courageux ont franchi la ligne d’arrivée avec entre autres des coureurs italiens ou encore tropéziens. Présentés comme ultra-favoris, Rémi Fantino et Magali Reymonenq n’ont pas déçu en s’imposant et s’affirment comme les rois du Pays des Paillons cette saison. Ils terminent avec une avance conséquente sur leurs poursuivants et se positionnent de fait au challenge.

Derrière, la course a été des plus animées avec de très belles surprises. Dans la première côte menant les athlètes au village de Peillon, la hiérarchie s’est peu à peu constituée. Les dix kilomètres restants ont alors servi à affiner le classement général. Julien Gueydon, jeune athlète de Menton Marathon montre qu’il a encore franchi un cap ce printemps. Après être passé sous les 36′ à Nice sur 10km et une participation aux championnats de France de duathlon, il a réussi aujourd’hui à passer la ligne en deuxième position. A quelques secondes, comment ne pas saluer la performance extraordinaire de Gilles Frediani, qui comme l’an dernier, s’est dépensé sans compter la veille à La Peïra, pour renouveler son exploit sur les routes de Peillon.

Pour les places d’honneur Fabien Lods du GSEM Nice et Stéphane Cappellari de Monaco ont fait belle figure tandis que Martial Derbanne remportait brillamment la catégorie Vétéran 2. Deux anecdotes marrantes pour finir. Pour la première fois les deux Guillaume Martin du département se faisaient face, avantage au prof de tennis que l’on appellera désormais “n°1”. Enfin, relatons brièvement la course d’Hervé Duval qui depuis le trail de Cantaron ne veut plus prendre aucun risque dans les descentes. Bien lancé dans le top 5, il a dû jeter l’éponge à cause de semelles en caoutchouc qui se sont décollées de ses soi-disantes chaussures de trail. Hervé les avait en fait empruntées à son papa qui les avait achetées il y a 20 ans dans un marché au puces, une sale affaire…

Chez les féminines, Corinne Laudicina complète en grande habitué le podium même si la troisième du jour, Josette Louzoun lui a mené la vie dure sur les derniers kilomètres. Anastassia Borovik a quant à elle eu raison de la souriante Michèle Simoncelli donnant ainsi la hiérarchie du top 5 des dames. Non loin de là, la spiridonnienne Nelly Almy, compagne du célèbre Gilles Anquetil, a épaté la galerie avec une moyenne superbe et une victoire en Vétéran 2.

Parmi les Spiridonniens qui formaitent une bonne partie du peloton, on saluera notamment le courage et la détermination de Solange Jean, encore fringante dans la montée de la carrière. Et on espère que Charly Racca et Charly Struyven ne soient plus trop mécontents du tracé très “nature” de cette nouvelle Monta-Cala… Il faut bien souffrir un peu de temps en temps !

Enfin petite dédicace à Christos Toyas qui s’est entraîné sur les bords du Lac de Côme près de Milan pour réussir au mieux la course.

Les performances de Courir à Peillon :

Malgré les impedimenta de l’organisation, le club a pu aligner une petite équipe pour participer de plain-pied à la compétition.

Saluons en premier lieu la magnifique prestation de notre nouveau champion Laurent Bermon. Parti aux alentours de la 10ème place, Lolo ne s’est pas affolé comme à Blausasc la semaine dernière et a fait parler la poudre à l’entrée de la cimenterie. A l’arrivée, une quatrième place inespérée qui impose le respect. 

Comme Laurent, Jérémy Payot est un adepte des départs tranquilles et comme ce dernier, il a parfaitement su gérer sa course. Pour son 22ème anniversaire, l’espoir s’est fait un très beau cadeau en terminant 8ème et dans une forme étincelante. Il envoie par la même occasion un message fort en direction de Christophe et de Franck.

Il n’a cependant pas réussi à rattraper Robert Sai. Un peu émoussé dès le départ, Bob ne se sentait pas de jouer le podium, qui plus est lorsqu’il a perdu son allié d’un jour, Hervé Duval, pour la raison que l’on sait à la mi-course. Robert finit tout de même 6ème, un résultat qui rendrait jaloux de nombreux coureurs.

Après une première partie d’épreuve exemplaire, David Demarty a tout tenté pour conserver une place dans le top 10 mais il a dû s’incliner sur les derniers hectomètres face à Eddy Chirio. Et pour cause, des ampoules ont fait souffrir le martyre à David, bien heureux de voir la ligne d’arrivée.

Eddy, néo-Peillonnais (faudra lui donner un maillot du club !) a donc eu raison de notre stakhanoviste même s’il a avoué lui aussi avoir éprouvé de grandes difficultés sur la deuxième ascension, du fait d’un départ trop rapide au niveau du village de Peillon. 

L’autre traileur, Hans Spies n’a même pas essayé de s’accrocher à ce rythme de dingue. Même s’il se sentait fort, Hans a trop perdu dans les portions de bitume pour espérer accrocher un beau résultat à l’arrivée.

Pas loin derrière, un duo s’est départagé au sprint. Arno toujours en petite forme, comme son compatriote Roger Federer aujourd’hui, a quand même devancé un Mario Bulgheroni, maudit en ce moment. Ce dernier enregistre en effet une troisième chute ce mois-ci avec celles de Cantaron et de Blausasc, preuve que la course à pied est un sport à risque.

Les deux comparses ont même eu chaud car un nouveau membre de Courir à Peillon Triathlon termine à moins d’une minute. Jérome Wehrle achève effectivement sa course en 1h20 et continue sa progression entamée depuis le début d’année.

Pour Jean-Robert Frey, cette Monta-Cala est apparue comme une formalité. Avec un podium dans sa catégorie, J-R a presque failli inquiéter le très fort Hervé Le Joubioux, s’il n’avait pas baissé l’allure en fin de course. Une prestation de premier choix pour Jean-Robert.

Et, “Last but not least”, une féminine au nom charmant a couru aujourd’hui sous les couleurs du club. Angélique Chiaraviglio de Blausasc n’a pas eu froid aux yeux en se confrontant à la Monta-Cala, un mois et demi après avoir fait le Petit Trail des Balcons d’Azur. Cette nouvelle championne termine à une belle sixième place chez les féminines, en affichant une moyenne de 10km/h ! 

Les classements sont disponibles dans la rubrique “Monta-Cala”, sur la colonne de gauche du site.

Des reportages sur le blog de Gillou et le site Team Sport06.

En espérant que vous trouviez votre bonheur dans les photos de Franck Payot.

Vos suggestions sont également les bienvenues.

Merci et à l’année prochaine.