COMPETITIONS 2011 – – Les Collines Niçoises – ASOA – Lyon Urban trail

Ronde des Collines Niçoises

 

 

 

Rendez-vous incontournable du printemps, la course du Spiridon Côte d’azur a encore crée l’exploit en réunissant plus de 1200 personnes, coureurs ou marcheurs, au départ de son unique organisation de la saison.

Avec une ambiance de folie, un parcours qui mériterait l’appellation de “Monta-cala” (que Peillon détient précisons-le), une organisation aux petits soins et le repas offert, tout le monde a été forcément réjoui en ce jour ensoleillé.

2 énigmes persistent néanmoins à l’issue de l’épreuve. Pourquoi, la quantité de vin ne fait-elle que diminuer d’année en année ? Et quel est le kilométrage exact de la course ? Mieux vaut peut-être garder ces mystères intacts.

Une épreuve “d’homme” de ? kms qui n’a donc pas fait le plein de coureurs peillonnais. Alors que les défections se sont accumulées au cours de la semaine, seulement 6 coureurs étaient présents à 9h45 au coup de starter. Cependant les supporters étaient là avec la Tribu Payot presqu’au complet pour de magnifiques photos, le couple présidentiel pour des encouragements et Carine et les enfants pour la bronzette (faut pas se mentir…).

Enfin pas totalement car Luca Millereau a remporté dans sa catégorie “la course enfants” organisée pendant l’épreuve. Luca mérite ainsi tous nos applaudissements et montre à ses aînés que ce n’est pas si difficile de gagner des courses quand on a du talent. 

 

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Rodolphe Lodetti, la résurrection

Roro ou “jambe de bois” était, on peut le dire, au fond du gouffre depuis le début d’année, gêné par des blessures systématiques l’empêchant de participer à une compétition en pleine possession de ses moyens. Pourtant, depuis un mois, Rodolphe va mieux et cela lui a permis de suivre avec nostalgie un programme d’entraînement que Philippe lui avait préparé pour la Ronde des collines 2010. 

Aujourd’hui le miracle a eu lieu. Parti sur le même rythme que l’an dernier, Roro n’a jamais eu de coup de pompe et a été à l’aise autant dans les longues descentes que dans les montées abruptes. Rivalisant sur l’ensemble de l’épreuve avec le sympathique Claude Regnier, il s’est même permis de taper la discut’ avec ce dernier. Il finit ainsi avec plus d’une minute d’avance sur l’édition 2010 et sur un sprint magistral. Bravo Roro. 

 

Julien Waltzer, la confirmation

Julien passait ce dimanche une épreuve de bizutage car c’est la première fois qu’il se rendait sur le tracé de St-Isidore. En prenant des informations à droite à gauche, Juju s’était fait une bonne idée du tracé mais il n’imaginait pas l’extrême débauche d’énergie que nécessite cette course, avec son absence de portions plates et le fait de doubler des files de marcheurs à travers les vignes.

Mais Julien sait s’adapter et même merveilleusement. Avec un départ plein de prudence, il a enclenché la seconde pour se débarasser d’un petit groupe qui entravait sa progression. Toujours très constant dans les relances, il a tout de même piocher pour conserver la 16ème place se faisant distancer par Laurent Frayssinet sur la fin. Une belle première en tout cas qui prouve que Julien est un coureur tout à fait polyvalent.

 

Franck Saffioti, la surestimation

Contrairement à ses habitudes, Franck avait un peu pavané cette semaine quant à une possible bonne performance ce dimanche… Et bien il a été sévèrement puni de cette arrogance. Un très bon départ dans les marches plein de vivacité n’aura pas suffi à sauver l’affaire.

Dès la montée du château de Crémat, Franck ne retrouvait pas les sensations connues les deux années précédentes. Résistant le plus possible dans le premier passage de vignes, Franck a ensuite complètement craqué dans la descente où les jambes ne répondaient plus. Martial Derbanne, dont la spécialité n’est pas la descente, a d’ailleurs déposé Francky, bloqué à 13-14km/h. Isolé sur le final, Franck a géré les 2 derniers kilomètres tout en repensant à ses prévisions foireuses. Il termine même avec une minute de plus au compteur que l’an dernier.

 

Jérémy Payot, l’hésitation

Revenu cramoisi par le soleil de son match de rugby auquel il assista hier à Mayol, Jeremy a même hésité avant de se présenter au départ de cette Ronde. Il faut dire qu’à La Roquette il y a 15 jours, Jerem’ s’est fait une petite élongation qui ne le poussait pas à choisir ce dimanche un parcours aussi exigeant.

Mais courageux, il se trouvait bien là. 2ème espoir pas loin de Franck, Jeremy a fait une course totalement différente de son rival. En effet, considéré comme un diesel, sa marque de fabrique consiste en un départ tranquille et une remontée fantastique. Aujourd’hui, on peut dire que la mise en route s’est faite désirée puisque Jerem n’a senti ses jambes frétiller qu’à partir du 6ème. Ensuite “Let’s go” comme on dit : une vingtaine de coureurs ont été avalé par l’ogre Jeremy, mais c’était déja trop tard, la course n’allait plus tarder à s’achever.

 

Hans Spies, la progression

Un terrible athlète dissimulé derrière une barbe drue est en train de faire peur à la concurrence. Hans est bien le talent tant attendu par le club. Sans s’entraîner beaucoup, il progresse à pas de géant par la pratique retrouvée de la compétition.

Avec un parcours lui correspondant parfaitement, Hans a ce dimanche fait parler sa puissance pour relancer systématiquement l’allure. Cette ronde a aussi été très bon entraînement en vue du Semi de Nice et d’un objectif autour des 1h35. En fin d’épreuve, il a même peaufiné sa vitesse en revenant vaillament sur…

 

Arno Champalle, la désertion

Déserteur des séances d’entraînement de la semaine ! L’année passée, Arno avait réussi à surfer sur la vague de son talent pour briller dans les courses sans faire beaucoup de kilomètres. Mais cette année, le Dieu de la course à pied est venu lui porter un avertissement.

Débutant la course du jour à un bon rythme, suffisant pour accompagner Jeremy, Arno voulait surtout savoir s’il avait digéré son marathon barcelonais. Jusqu’à la mi-course pas vraiment de problèmes puisqu’il évoluait sur ses bases de l’an dernier mais après les choses se sont un peu gâtées. Un léger manque de foncier sûrement. Arno a finalement tout connu aux Collines : L’erreur de parcours restée célèbre en 2009, la bonne forme en 2010 et une petite défaillance pour 2011.

 

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Fait de course important, François Holzerny a abandonné laissant le champ libre à William Struyven, vainqueur avec un boulevard d’avance. Derrière très belles courses d’Hervé Duval et de Max Maccio qui devraient désormais poser beaucoup problèmes à notre Marc Taraud national sur les prochaines compétitions.

Chez les féminines, superbe victoire de Céline Bousrez qui confirme sa progression même si sa dauphine, Delphine Pelletier, était légèrement blessée aujourd’hui.

 

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Résultats : sur le site du Spiridon CA

 

Rodolphe Lodetti : 10ème en 1h 14min 03sec

Julien Waltzer : 16ème en 1h 15min 50sec

Franck Saffioti : 26ème en 1h 18min 18sec

Jeremy Payot : 32ème en 1h 19min 09sec

Hans Spies : 65ème en  1h 25min 35sec

Arno Champalle : 66ème en 1h 25min 46sec

 

1210 arrivants : quelle leçon !

 

 

 

 

Cross de l’ASOA / Urban Trail de Lyon

 

 

 

“Disputée dans les bois de Super-Antibes, la 18ème édition du cross de L’Asoa a réuni près de 220 coureurs derrière la ligne de départ (…) Soleil radieux, parcours accidenté et parsemé de plaques de boue, conséquence des récentes intempéries, tout était réuni pour accoucher d’une superbe empoignade” (P. F. pour Nice-Matin

 

Sans prétendre disputer la première place à Marco Albertario, David Demarty a pourtant effectué la première boucle du parcours aux côtés des leaders grâce à ses jambes de feu dont la fréquence ultra-rapide pourrait constituer une nouvelle source de production énergétique. S’il ne s’est pas écroulé sur la seconde partie de l’épreuve, David a pourtant dû laisser passer des concurrents pour ne pas exploser en vol.

 

Mario Bulgheroni, néo-V3 ! (rendez-vous compte comme il paraît jeune) a été inscrit par Philippe sous les couleurs de Peillon. Si l’on considère que les temps de l’ASOA correspondent à peu près à ceux d’un 10km, on peut observer que Mario ‘le soixantenaire’ pourra rivaliser avec les 40 minutes sur ses prochaines sorties FFA. Le championnat de France vétéran est en vue.

 

Le duel des sages, une fois n’est pas coutûme a vu s’opposer un Philippe Cordier très régulier en ce moment malgré un départ rapide aujourd’hui et un Jean-Robert Frey un peu en manque de jus à cause des stigmates marathonniens. Le coach a ainsi fait parler sa puissance pour distancer J-R et montrer qui était le patron sur l’asphyxiant parcours antibois.

 

David Demarty : 10ème en 37min 05sec

Mario Bulgheroni : 19ème en 40min 12sec

Philippe Cordier : 58ème en 50min 04sec

Jean-Robert Frey : 61ème en 50min 33sec

 

 

 

 

Stéphane Giordanengo était lui dans la cité des Gones pour l’un des trails urbains les plus célèbres de France. Aligné sur le 23km, la distance intermédiaire, Steph-Steph a failli crée un grandissime exploit en approchant de très près le podium.

Après une belle bagarre pour revenir, il termine à une encourageante 6ème place tout en ayant montré le maillot dans cette course ayant attiré près de 4000 partants sur l’ensemble des 3 courses.

 

A Lyon, il y avait aussi Sophie sur le 23 km. Malgré ses lacunes actuelles dans les descentes d’escaliers, elle termine 350ème scratch et 10ème senior féminine ! Avec un super final, dans lequel elle repasse de la 408ème place avant le dernier passage à croix rousse à la 350ème, elle a pu faire valoir son entraînement sur le long.

 

Stéphane Giordanengo : 6ème en 1h 54min 19sec

Sophie Juncker : 350ème en 2h 38min 33sec

1404 participants.