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– Entretien avec … Thibault Tchilinguirian

Certains coureurs sont sympas. D’autres sont rapides. D’autres sont endurants. D’autres sont de vrais cascadeurs. Certains sont tout ça à la fois et même plus encore. Thibault Tchilinguirian est l’un d’entre eux et il a accepté de répondre à quelques questions. 

Salut Thibault, tu as déjà participé au Trail de Peillon, peux-tu nous en dire quelques mots ?

Salut l’équipe ! J’ai participé à la première édition dans des conditions inoubliables avec des scènes dignes d’un film d’animation japonais avec le village perdu dans les nuages !

L’an dernier j’étais blessé mais c’était l’occasion de faire des photos et d’encourager les amis. C’est une course magnifique et les bénévoles sont au top.

J’ai déjà coché le 10 juin au calendrier pour y participer à nouveau.

Nous aurons donc la chance de te voir sur le Camin dei Cabras, c’est déjà une superbe nouvelle !
Je sais que tu aimes les défis, peux-tu nous dévoiler ton programme pour les mois à venir ?

Au programme cette année des courses du Défi 5 pour valider des points avec l’équipe Courir à Peillon (Thibault licencié chez Blausasc Trail a gentiment accepté de nous prêter main forte pour ce défi ndlr) en plus des traditionnelles courses de village du challenge du pays des Paillons : l’Escarénoise, Trail des Limaces de Blausasc, Trail de Peillon donc, ascension du col de Braus et Trail de Berre les Alpes.
Je ne pourrai par contre pas défendre mon titre à Contes car je serai en Corse pour l’objectif de l’année : la Restonica Trail.

Fin octobre, j’irai également faire le Volcano Trail en Sicile mais plus en mode touriste 😉

Tu es également l’organisateur du Trail l’Escarénoise, tu veux nous en dire plus ?

Oui, avec les amis du team Pharma Escarène on co-organise le trail de l’Escarène qui aura lieu le 6 mai http://www.lescarenoise.fr Cette année il y aura deux distances : 11,5 et 18 km pour être accessible au plus grand nombre.

Sur internet tu es souvent chambré pour ton soi-disant manque de sens d’orientation, notamment par notre ami Stéphane Giordanengo. On te laisse un droit de réponse !

Je lui ai donné cette occasion en m’égarant chez moi… Cette année je pourrai tester la qualité du balisage avant la course !!

Il aime bien le rappeler, on en joue, mais en réalité je n’ai pas tant de lacunes que ça. L’avantage, c’est qu’avec le temps, il ralentit de plus en plus et je vais pouvoir le suivre. Ca tranquillisera mes courses !!

Merci pour ce bon moment Thibault et rendez-vous donc le 6 mai à l’Escarène !

– Entretien avec … Jean-Louis Allamandi

Certains coureurs représentent parfaitement ce qu’est, pour Courir à Peillon, la course à pied : de l’entraînement, de la gentillesse, de la convivialité et de l’abnégation.
Notre ami, Jean-Louis Allamandi, que tous les coureurs du 06 connaissent, parcourt les routes des Alpes Maritimes depuis maintenant quelques années et fait l’unanimité autour de lui. Il a gentiment accepté de répondre à quelques une de nos questions.


Salut Jean-Louis, la Monta-Cala existe depuis maintenant 10 ans. Tu as participé à de nombreuses éditions. 
Qu’est ce qui te pousse à revenir presque chaque année ?

Si la Monta-Cala a changé de formule au cours de ses 10 années d’existence, l’accueil toujours aussi chaleureux ne peut que nous inciter à revenir chaque année : seules la maladie ou les blessures nous en empêchent, et c’est toujours alors avec le plus grand regret..

Comment choisis-tu les courses auxquelles tu participes ?

Pour le choix des courses, je privilégie bien sûr les courses sur route(s), où je suis plus à l’ aise : les descentes dans les trails ne sont plus de mon âge et me handicapent de plus en plus sérieusement.. Malgré tout, 2 ou 3 trails dans l’ année sont encore envisageables.. j’espère..

Aura-t-on l’a chance de te compter parmi nous le 10 juin 2018 ?

Le 10 juin est encore loin, mais déjà marqué d’ une pierre blanche : ma pré-inscription est, bien sûr, acquise.

Tu as été souvent embêté par des blessures ces derniers temps. As-tu cependant des objectifs sportifs pour la saison à venir ?

Blessures et gros ennuis de santé, hélas, comme tu le soulignes, mais le moral n’en souffre pas trop, et l’espoir est toujours là. Se retrouver, avant, pendant et après une course est toujours un vrai bonheur.

Un mot pour tous les coureurs débutants ou moins débutants qui se retrouvent de plus en plus nombreux sur les routes et les chemins ?

Pour tous les coureurs : continuez le plus longtemps possible, et que les jeunes générations viennent toujours plus nombreuses apporter leur énergie et leur bonne humeur, nous avons besoin à la fois de la continuité et du renouvellement..
Amitiés.
J.L.

Merci JL et on te souhaite le plein de podiums pour 2018 !

– Entretien avec … Irène Fiore

Elle est la caution gentillesse et bonne humeur des courses du 06. Infatigable, elle forme avec Jean Pierre Fiore un couple sportif comme il n’en existe sans doute pas beaucoup.
La merveilleuse Irene Fiore a accepté de répondre à quelques questions :

– Tu participes depuis de nombreuses années à la Monta-Cala de Peillon. Pourquoi reviens-tu chaque année et surtout, aurons-nous la chance de vousretrouver encore cette année Jean-Pierre et toi ?

Oui, nous viendrons en 2018 courir au pays des Paillons. La raison de notre fidélité est que chaque année nous sommes accueillis comme si nous étions de la famille.

– Qu’est ce que c’est pour toi une course et une organisation réussie ?

La réussite d’une course est assez simple : déjà recevoir un accueil chaleureux.
Ensuite avoir un bénévole au bon endroit et évidemment de bons ravitos.
Je n’aime pas quand il y a un cumul podium scratch + catégories.
Enfin et si c’est possible, c’est plus sympa quand les 3 premiers de toutes les catégories sont récompensés.

– As-tu des objectifs sportifs pour l’année 2018 ?

Nous avons toujours des projets !
Courir 25 km à la Sainté Lyon puis un Marathon en Moldavie.
Enfin et pour le plaisir de multiples courses par ci par là évidemment avec mon amoureux.
Nous commencerons par la Prom’ Classic en janvier 2018.

– Merci Irène !

– Entretien avec … Marc Waltzer

Marc Waltzer tient le micro depuis la première édition de la Monta-Cala en 2009. Il donne de sa personne et de ses cordes vocales chaque année et a accepté de répondre à quelques questions.

– Marc, tu es le speaker de la course depuis 2009, comment t’es tu retrouvé sur ce poste et surtout, seras-tu encore la voix de Peillon cette année ?

Au départ, c’était surtout par souci d’économie que l’on m’a donné le micro, et maintenant il faut payer cher pour me le reprendre !

– Comment prépares-tu tes interventions ? Tu analyses tous les résultats des courses ?

Je suis depuis tant d’années dans le milieu de la course que je n’ai pas trop besoin d’aller voir voir sur internet.
J’ai juste besoin de me renseigner sur les performances des coureurs en présence. Quand j’ai un petit trou il me suffit de me rapprocher de Jeremy Payot et de Franck Saffioti pour avoir tous les détails : poids, taille, âge, records, projets de tous les coureurs du 06 et 83… j’ai aussi l’option de passer un petit coup de fil en Bretagne chez l’ami Stéphane Goile, la bible de la course à pied.

– Des nouveautés pour cette année ?

Pour cette année je comptais couper la musique de fond et chanter quelques chansons en niçois, mais on me l’a déconseillé ! Ou alors je vais peut être faire le commentaire bilingues, Niçois – Francais.
Plus sérieusement je vais essayer de donner la parole aux coureurs, et pas simplement aux premiers, afin de valoriser un maximum tous ceux qui font le succès de la course à pied dans le 06 depuis de longues années.

– Peux-tu nous montrer que tu n’es pas un imposteur et nous parler de tes différents records et de tes meilleures performances sportives ?

Dans une autre vie j’étais coureur à pied c’est vrai et sans être accro aux chronos, mais en courant pas mal de km hebdomadaires.
Je tournais à 16km sur l’heure, un petit peu moins de 3h sur un des rares marathons que j’ai couru (je n’étais pas un passionné de longues distances à part peut être le marathon du Médoc, mais celui là est un peu particulier).

– Tu as été le président du club et tu en es encore le président d’honneur. Qu’est ce qui te motive encore ?

J’ai été le président de Courir à Peillon pendant quelques années avec bonheur, depuis la création en 2007 jusqu’en 2014.
La course à pied fait donc partie de ma vie comme encore deux ou trois passions qui ne me lâchent pas mais c’est surtout la joie de côtoyer toute cette bande de joyeux fêtards (comme disait Moustaki) qui sans se prendre la tête arrivent à marier, sport, amitié, convivialité… qui me motive à ne pas me retirer et à donner encore un petit coup de main (et de temps en temps quelques avis contraires afin de calmer les ardeurs des plus entreprenants) Le club de Courir à Peillon par ses valeurs, et tous ses adhérents le méritent bien.

– Entretien avec … Jérémy Payot

Il est le créateur et l’un des principaux “débroussailleur” du Trail de Peillon. Jeremy Payot, le futur heureux papa d’un petit garçon, nous livre quelques informations sur le parcours.

– Salut Jérém, as-tu beaucoup testé de parcours avant de finaliser celui-ci ?

Réellement, je ne sais plus, je dirais 3 ou 4 parcours pour avoir une première ébauche du parcours. Après si on superpose les 3 ou 4 parcours testés, ils se ressemblent à 50% minimum
Dans un premier temps, j’ai été épaulé par les membres de Blausasc Trail, ils m’ont fait découvrir de nouveaux sentiers, donné leurs avis sur certains passages et m’ont accompagné lors des 1ères reconnaissances. Après il a fallu déterminer le sens de la courses, les zones à créer et à nettoyer. Une fois cela terminé, j’ai dévoilé le parcours aux membres du club, nous avons fait de nouvelles reconnaissances [un peu sauvages] avant d’entamer la phase création/nettoyage.

– Quels en sont les points forts ?

Je pense le profil varié de la course, le paysage, le passage dans le village de Peillon et avec un peu de chance la possibilité de croiser des chevaux et chèvres sauvages.

– Comment le définirais-tu ?

La première moitié est une succession de côtes et de faux plats montant sur terrain techniques, c’est une partie ou il faut être particulièrement vigilant. La deuxième moitié est plutôt roulante, les personnes qui auront bien géré leurs efforts devraient y faire la différence.

– Avec quels autres trails pourrais-tu le comparer ?

Il ressemble un peu au Trail des Limaces (BLAUSASC ) et de Laïssa Coure (PEILLE) pour ce qui est des sentiers empruntés. Après niveau profil et paysage on pourrait y trouver des similitudes avec … euh … je n’en ai pas qui me viennent en tête, il est donc unique !

– Est-ce que l’on peut attendre des innovations cette année ?

Le Trail de 17km devrait peu changer, on a eu de très bons retours sur les 2 premières éditions, mais il est possible qu’une jolie surprise améliore grandement le panorama. On est en train de chercher un nouveau parcours qui remplacerait la Monta-Cala de 9km.

– Quel est ton passage préféré de la course ?

Le passage sur crête qui est la partie plus technique selon moi car elle offre une vue à 360°, on surplomb le village de Peillon et on y croise des chèvres sauvages. C’est également l’endroit dans lequel on a passé le plus de temps à débroussailler et celui qui m’a le plus égratigné lors des reconnaissances, c’est pour dire à quel point je tenais à passer par là.

– Le record est détenu par Stéphane Giordanengo en 1 h 30 environ, est-ce que tu crois qu’il peut être battu ?

Stéphane était en grande forme lors de cette course, il est très à l’aise lorsque le terrain devient technique, au ravitaillement du village de PEILLON (Mi-course) son avance était déjà importante sur le deuxième, je pense qu’il a volé sur les cailloux . Le reste du parcours est composé principalement de descentes rapides et c’est également un autre de ses points forts. Donc oui, le record peut être battu mais ça sera loin d’être facile, le prétendant devra être complet et affuté.

– Entretien avec … Stéphane Giordanengo

Il est le dernier vainqueur du trail de Peillon ainsi que le recordman de l’épreuve. Vainqueur d’un grand nombre de courses il est celui qui rédige avec talent et humour les articles de course à pied sur Nice-Matin. Il a accepté de répondre à nos questions et d’ouvrir le bal des entretiens pour la page FB. Merci Stéphane Giordanengo

– Tu es le vainqueur en titre et le recordman de l’épreuve :

Cette année ce n’était que la 2ème édition, et pour la première je crois savoir que le temps n’était pas de la partie et que les 2 premiers, Guillaume Besnard et Sébastien Poesy, ont couru sous des trombes d’eau, j’avais donc un avantage pour améliorer leur chrono ?

– Pourrais-tu définir ce trail en quelques mots ?

D’aucuns pourraient croire que ce que je vais dire est du chauvinisme car je suis originaire de la vallée du Paillon, mais ce n’est pas le cas : c’est un des plus beau parcours de trail court de tout le 06 ! Il est à la fois physique et très technique, il y a des rochers de partout sur le parcours !

– Lui trouves-tu des points communs au niveau du parcours et des points de vue avec d’autres trails ?

Pour les points communs, le plus évident est celui avec feu la laissa couré de Peille, qui passait tout près et offrait à la fois le même genre de terrains trés rocailleux et techniques, et à peu prés les mêmes vues sur la vallée du Paillon et le vallon de Laghet. Sinon certaines parties font penser aux voies romaines du trail des Baous de St Jeannet. Il y a aussi des points communs avec les trails de la Turbie et de Eze. Mais bon malgré toutes ces similitudes, le trail de Peillon a sa propre identité, il est unique, et quand on connaissait certains sentiers avant que la course n’existe, on voit que ses organisateurs ont fait un travail de malade et sont réellement impliqués dans leur manifestation !

– Penses-tu pouvoir améliorer ton chrono l’an prochain ?

Je ne penses pas non. J’ai eu un très gros pic de forme cette année, qui a duré 4 semaines, du 30 avril jusqu’au 28 mai, jour du trail de Peillon. J’en ai eu un autre en juillet, de 4 semaines également, mais je suis alors tombé sur le genou, j’ai du couper presque un mois, et depuis je ne retrouve plus les sensations que j’ai eu durant ces 2 périodes. Si on ajoute mon récent passage dans la catégorie master, je ne crois pas pouvoir faire mieux non !

– Est-ce qu’un trailer de la région pourrait rivaliser avec toi ?

Il n’y en a malheureusement pour moi pas qu’un ! Julien Navarro, Jonathan Moncany, Joel Artieri, Quentin Succo, Thomas Lemaitre, Sylvain Camus,Thibaud David, Sébastien Poesy, Yohan Viani, Mickael Gasc, Hugo Deck, Rafael Martinez, Kevin Le Guern, Guillaume Besnard, Loic Fabre, Loic Franco, Germain Grangier… Il n’y a pas assez de caractères sur mon clavier pour lister tous les traileurs de la région qui m’ont mis une fessée récemment…!

– Un mot sur tes objectifs à venir ?

J’ai commencé une prépa 10 km il y a une semaine et demi, en vue de la Prom Classic. Ca fait longtemps que je n’ai pas fait un 10 km roulant, j’ai envie de voir où j’en suis sur la distance. Ensuite il y aura le Cannes Urban Trail, puis la finale du Défi 4 à Borme les Mimosa le 11 février. Et intercalés, le trail du pic des fées à Hyères, la corrida de St Paul de Vence, et les 12 bornes de Gorbio. Un peu plus loin le marathon de Paris.

– Merci Stéphane pour tes réponses et rendez-vous le 10 juin 2018