– Départementaux de cross / Monta-Cala de Villefranche / Pise

Le cross pour tous à Levens

Ce matin à Levens, les crossmen se retrouvaient pour leur dernier rendez-vous de 2014, et auraient pu chanter en plagiant Bécaud « Le grand pré vert était blanc » tant le mercure était descendu bas dans la nuit pour n’afficher qu’un seul petit degré à 9 heures (et dix de plus à midi).

Comme le veut l’usage, les championnats départementaux débutent par le cross dit « pour tous », ouvert aux non-licenciés et aux licenciés loisirs de la FFA.

Malgré le froid et le début des vacances scolaires, 66 concurrents ont ouvert le bal sur 8,3 kilomètres en trois boucles d’un circuit sans difficulté majeure.

Matthieu, le vainqueur du cross Amnesty de la semaine dernière était avec moi au rendez-vous, sans aucune illusion de récidive à en juger par la présence de quelques coureurs plus performants que nous.

Je suis heureux d’avoir convaincu Carine de venir courir ce cross, et sa fausse mauvaise humeur du début est vite dissipée. Philippe, convaincu depuis bien longtemps aux bienfaits préparatoires du cross, ainsi que Jean-Robert, le doyen du club, complètent le quatuor des coureurs peillonnais (Chantal attend son heure sur le championnat féminin et Julien et Jérémy sur la course sénior).

Le départ est rapide comme à l’accoutumé sur ce type de cross, la course débute par deux virages et nous sommes nombreux à avoir repéré la passage boueux après deux-cents mètres !

14e après la première boucle, 21e à la seconde, je termine la course à la 20e place dans un temps honorable de 36’59’’ pour 8,3 km, soit une vitesse de 4’27’’ par kilomètre (13,5 km/h).

Alors qu’elle venait son prétention particulière -voire à reculons- Carine se classe 2e féminine (et 1ère de sa catégorie) après avoir longtemps couru accompagnée par Philippe, tandis que Jean-Robert, gagne également le classement de sa catégorie !

Mon vrai plaisir d’entraîneur, je l’ai vécu après la course, quand la réticente Carine m’a finalement avoué avoir pris du plaisir à courir un cross !

Le classement des « Courir à Peillon » :

20e Antoine VISSUZAINE               36’59’’ (7e V1)
31e Carine VERLAY                           40’02’’ (2e féminine, 1ère V1)
38e Philippe BERGER                      41’16’’ (11e V2)
45e Jean-Robert FREY                    44’46’’ (1er V4)

66 coureurs classés

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Championnat départemental féminin

Chantal Meillerand : 18ème en 29’07.
22 coureuses à l’arrivée.


Championnat départemental sénior

Jérémy Payot : 16ème en 36’55
Julien Waltzer : 27ème en 38’01
42 coureurs à l’arrivée.

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© Ju Riviera Photography


Monta-cala de Villefranche/mer

Serge Tedesco était présent à la Monta Cala Villafranca ce dimanche, il se classe 68e / 84. 6e V2, en 40’39” (7 km)


 

Marathon De Pise

Franck Saffioti : 590ème sur 1040 en 3h46min09.

Même si ce n’est pas trop mon “style”, la dernière semaine ayant précédé ce marathon aura été quasi scientifique dans son approche : repas bien disposés, légers footings avec un peu de rythme et logistique bien huilée pour mon arrivée Pise le samedi (hôtel/resto).

Au réveil ce matin, miracle, plus de maux de ventre, j’étais fin prêt à affronter ce Pisa Marathon 2014. Ma 74ème et dernière course de l’année.

Commençons par parler du parcours : hyper propice aux records en tous genres !! En effet, c’est plat et agréable à l’oeil avec des changements de décor fréquents (ville, campagne, bord de mer). Ce qui vous intéressera surtout c’est de savoir que les officiels ont tracé la ligne bleue (verte ici) à suivre, au milieu de la chaussée. Ça veut dire que si vous coupez bien vos virages comme j’ai pris soin de le faire lors du premier semi, vous pouvez gagner jusqu’à 500m sur votre montre à l’arrivée !

Au départ, j’avais de très bonnes sensations confirmées par un premier semi tout en aisance : 1h27 de pure balade durant lesquelles je me suis permis de deviser avec les quelques français présents sur l’épreuve (Julien qui finira en 3h00’01 argh et Franck Pennors de Vincennes -3h, mon modèle en terme de nombre de courses annuelles).

À partir du semi, j’ai décidé d’accélérer et d’adopter l’allure correspondant à mon niveau actuel : 3’55/km.
Cela a duré pendant 7/8km. Arrivé au 30km de la course, (29.5km à ma montre !), on me signale autour de la 40ème place (“quaranta”), je décide de prendre un coup à boire sans toucher au seul gel qui me reste. Au moment de mettre les voiles, la brume fait son apparition avec le froid et là, un voile passe devant mes yeux. NON ! ma terrible fringale des précédents marathons refait surface alors que j’étais cool. D’un coup, je me sens faible et sais que tout va changer désormais.

Au 32ème, je me dis qu’enchaîner les km en 4’30 me permettra peut-être de descendre sous les 3h. Au 33ème, je ne pense déjà plus qu’à jouer mon record (3h04) et prends le dernier gel de l’espoir. J’arrive au ravito avant le 35ème et là comme je le pensais : 15 quartiers d’orange, 5/6 gaufrettes sont avalées sous les yeux éberlués des bénévoles. Je ne bois même pas, pas soif… Je me dis quand même que le ballon des 3h n’est pas passé et que j’ai encore une mince chance. Mais au moment de reprendre la route, CRACK, je subis une crampe (ou contracture?) à la cuisse gauche et suis foudroyé sur place (“comme un lapin en plein vol” dirait Thierry Roland). Plus rien dans le réservoir… Toutes ses pâtes mangées, ces vitamines B2, C, D, K, X… avalées ont toutes disparues. C’est à ce moment-là que je me dis que OUI le grand nombre de courses disputées cette année a pu jouer, OUI ma préparation n’en était pas vraiment une… mais il y a quand même vraiment un souci pour moi sur cette distance…

Les huit derniers kilomètres auront été une marche difficile vers la ligne d’arrivée car je veux être finisher d’un marathon par an. Dans ma quête de ligne d’arrivée, j’ai réussi à convaincre Mickael, un coureurs de Washington visant 2h55, à finir avec moi. Le deuxième semi sera ainsi bouclé en 2h19, soit le temps du vainqueur…

Cela dit, je suis content d’avoir disputé cette course très agréable grâce au sentiment de tranquillité qu’elle procure. Même lorsque j’étais en perdition, je me sentais bien. Et je ne suis pas forcément mécontent non plus qu’un échec arrive en fin d’année. 2014 ne sera donc pas parfaite, ce qui me remotive pour 2015 et c’est tant mieux.

A.V

– Cross Amnesty / Issy / Nouméa / Cursa di Natale / Trail Turbie / Oraison / Fayence

COURIR POUR LES DROITS DE L’HOMME

La particularité du cross en général, et du cross court en particulier et la rapidité du départ. Pour éviter de piétiner dans le peloton, on joue un peu des coudes, on se fraye un chemin afin de se positionner.

Le cross Amnesty International de Valbonne échappe d’autant moins à la règle que les premiers mètres se disputent sur un sentier étroit avant que le parcours se poursuive ensuite dans les rues de la technopole de Sophia Antipolis.

Un groupe de 3 coureurs caracole en tête, tandis que je les suis à moins de dix mètres sans parvenir à revenir sur eux tant le rythme est élevé (le premier kilomètre en 3’39’’) !

Mais je me sens capable de faire un bon résultat d’autant que l’an passé, mon ami co-entraîneur, sur cette même course, s’était enorgueilli d’un podium dans sa catégorie. Cela me motivait forcément.

Je reste sagement au contact avant de rejoindre la féminine du groupe, Corinne, un athlète que j’ai déjà vu sur des courses sans la connaître vraiment.

Après la partie bitume, alors que nous longeons la Bouillide sur la piste de la Source, je n’entends plus Corinne et ne perds pas de vue les deux premiers de la course. Ils sont proches, mon écart se réduit avec le deuxième alors que nous arrivons à la mi-course. Je parviens à le rejoindre mais je sens qu’il est derrière moi.

Je ne veux rien lâcher dans ce dernier kilomètre, en montée quasi-ininterrompue. Je veux conserver cette deuxième place, cela ne m’est jamais arrivé sur une course. En venant j’escomptais bien un podium par catégorie, j’avais vu les temps de l’an dernier, c’était jouable !

Dernier virage, il ne reste que cent cinquante mètres, j’accélère encore tentant le tout pour le tout, au cas où le troisième viendrait se lancer dans un sprint pour revenir. Je ne veux pas de ce scénario. Je ne l’entends plus derrière moi, plus que quelques foulées maintenant !

Nous nous serrons la main après l’arrivée, mon immense sourire malgré l’essoufflement en dit long sur cette satisfaction que je savoure. Je m’empresse d’annoncer la nouvelle par texto aux plus proches pour leur faire partager ma prouesse héroïque.

C’est mon premier podium individuel ! Je me suis placé à la deuxième place d’une course ! Je suis heureux d’écarter mon Marathon berlinois en demi-teinte en terminant l’année avec une belle réussite.

Finalement, les résultats ont été serrés. Si le premier gagne avec une minute d’avance, mes trois poursuivants pointent entre cinq à quinze secondes seulement après moi. Il s’en est fallu de très peu.

https://www.facebook.com/CrossAmnesty?fref=ts

http://crossamnesty.org/php/index.php


A la corrida d’Issy les Moulineaux, Franck Saffioti améliore sa meilleure marque sur 10 km en 34 min 31.

Bravo Francky !


 

Noume?a 20141212 v 0133

Jean Pierre Spies a encore représenté le club à la corrida des plages à l’anse Vata à Nouméa.

Il y finit 125ème en 25:19 sur 199 concurrents.


Régis Serva à la Turbie :

Perso, je suis allé braver le froid et la pluie à La Turbie !

1er Trail de Noël à la Turbie, un parcours vraiment très sympa, une organisation au top et des bénévoles souriants. Si seulement le soleil s’était montré !!! Du coup c’était pas mal glissant et je n’ai pas couru sous les couleurs du club, la veste de pluie aurait caché le maillot 😉

J’ai fait le trail de 20 km en équipe avec un pote, nous l’avons bouclé en 02:31:33 ce qui fait 7ème sur 39 équipes à l’arrivée.


 

Stéphane Cittadini à la Cursa di Natale :

Pour ma part, je me suis rendu à Monaco pour  accompagner ma fille qui courrait en benjamine, puis j’ai effectué les 10km de la Cursa di natale , ….mais trés peu entrainé et fortement grippé, j ai du boucler malgré tout le parcours en moins de 45 minutes.


 

Carine Verlay était à Oraison :

Bonjour à tous,

Samedi, j’ai participé à la course “la foulée de Noël ” à Oraison.

Très bonne organisation, très bonne ambiance, un super beau parcours ; une course comme je les aime ! Une course nature très vallonnée dans un décor de Noël . La météo était au rendez-vous avec un temps couvert mais une température correcte. Que du bonheur !
10 km en 53 minutes environ.


A Fayence Chantal Meillerand :

Hier j’avais une contracture musculaire au mollet liée aux nombreuses activités sportives que je pratique durant la semaine.

Ce qui fait qu’à Fayence, sur un terrain de cross, un vrai, bien boueux, je n’ai pas mis de pointes et j’ai démarré en douceur mais j’ai bien tenu et suis revenue en fin de course.

Je termine 28ème sur 38 en 27’36”sur le Cross Féminin (5180 m) sans avoir forcé, je suis contente.

– Téléthon : château, Peillon, Nouméa

A l’occasion de ce week-end du téléthon plusieurs membres s’en sont donnés à cœur joie.


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Courir à Peillon dans le Pacifique !

Récit de Jean-Pierre Spies
J’ai la chance d’être en voyage à Nouméa, qui est en bord de mer, mais dispose d’un relief accidenté constitué de plusieurs collines.
Avec ses 132 m d’altitude, le Ouen Toro est une colline dominant le lagon, à la pointe sud de Nouméa.
Aujourd’hui il ne reste plus que quelques lambeaux de forêt sèche dispersés le long de la côte ouest du territoire. Le Parc municipal du Ouen Toro, poumon vert de la ville de Nouméa, en fait partie, ce site représente donc une véritable relique de forêt sèche en zone urbaine.
Cette colline fut l’un des postes avancés des Américains durant la Seconde guerre mondiale, et l’US Army y installa notamment une batterie de canons visant à repousser une éventuelle attaque des Japonais au cas où ceux-ci auraient avancé jusqu’en Nouvelle-Calédonie. Les canons, bien que hors service, existent toujours et l’espace aménagé aux alentours permet d’avoir une vue panoramique sur le lagon et les baies en contrebas.
Une épreuve de 1km en côte, contre la montre, est organisée par l’ASPTT Athlé comme tous les ans. Les bénéfices sont reversés à l’AFM Téléthon.
Je me suis inscrit et j’ai donc participé au Kilo du Ouen Toro !
Mon fils Landry et Pierre-Jean, un copain, ont accompagné le Papet !
Premier départ à 16 heures 30, puis un toutes les trente secondes.
16 heures, nous retirons les dossards : température : 28 °, une petite demi-heure d’échauffement sur les chemins ombragés dans la forêt, puis nous nous aspergeons bien ! Je pars le premier de nous trois à 16 heures 46, pas trop vite car au bout de la ligne droite, je sais qu’il y a un passage un peu plus raide, et surtout en arrivant dans ce virage tu te retrouves face à un mur de vent. Puis dans le virage suivant ça se calme un peu, il reste les trois petite courbes, et je sens encore un peu de ressources pour finir à fond !
Je me retourne, juste le temps de sortir l’appareil photo, Landry passe déjà la ligne, et Pierre-Jean est en vue ! Je n’ai pas réussi à les semer ! (Je m’en doutais !)
Émilie et Méline qui sont venues nous encourager sont là, avec Sandro dans sa poussette, bien protégé du vent et du soleil sous sa tente improvisée avec un paréo !
Après la remise des récompenses, nous redescendons pour un rafraîchissement à la Bodega, le Bar à Tapas les pieds dans l’eau au bout de l’Anse Vata, pour admirer le coucher du soleil !
Nous n’avons pas battu le record de l’épreuve (3’17 en 2010), mais nous avons passé un bon moment !
(classements en pièce jointe) (Pour quelques photos voir le lien en bas de page)
Bises à tous !
Jean-Pierre Spies : 31ème en 5 min 13.


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Sébastien Schutz (dont c’était la première course sous nos couleurs) et Jean-Claude Bougon ont gravi les pentes qui mènent au château lors de la course organisée par Nice Métropole et son sympathique président Jean-Luc Politi.

Sébastien Schutz : 19ème en 24 min 06.
Jean-Claude Bougon : 40ème en 28 min 24 (1er V3).


A Peillon, malgré la pluie, Jérémy, David, Antoine, Annick Marc, Jean-Claude F et Julien ont mené une animation téléthon.


Enfin Franck Saffioti aura battu son record sur 1500 m le vendredi puis quasiment égalé son record sur 10 le dimanche. Sa préparation “marathon de Pise” continue.